Les ponts thermiques sont les parties d’un bâtiment ou la barrière isolante est rompue (discontinuité). L’idéal est que le complexe isolant soit continu autour de l’espace chauffé. Ces faiblesses de votre isolation (points froids) peuvent engendrer la condensation de la vapeur d’eau et donc l’éventuelle formation de traces noires et de moisissures.
Les plus courants sont les ponts thermiques linéaires, qui correspondent à une jonction entre deux parois (plancher bas-mur extérieur, plancher intermédiaire-mur extérieur, plancher haut-mur extérieur, dalle-balcon, mur de refend-mur extérieur, etc.). Il y a également des ponts thermiques sur le contour des menuiseries, les seuils de portes et fenêtres, les gaines et conduits, etc;
Ce phénomène touche tout type de bâtiment. L’impact et les effets seront en revanche plus ou moins prononcés en fonction des matériaux utilisés dans la construction.
Par exemple, un bâtiment construit « à la va vite » dans les années 50/60 (dalles en béton et isolation médiocre), sera beaucoup plus sensible et atteint par le phénomène de pont thermique qu’une maison plus récente et bien isolée (ossature bois).
Les bâtiments des années 50/60/70 sont particulièrement sensibles à ce genre de phénomène. Ils ont été construits juste avant le premier choc pétrolier et répondaient à un besoin important : loger vite et pour pas cher un maximum de monde. L’isolation à cette époque passait vraiment au second plan (et encore, quand elle était prise en compte).
Quoi qu’il en soit, cette sensibilité aux ponts thermiques dépendra du coefficient de conductivité thermique du matériau.
Les conséquences d’un pont thermique sont nombreuses et entrent en jeu à de nombreux endroits. L’inconfort thermique occasionné par ce phénomène se fera ressentir rapidement, mais ce n’est pas le seul désagrément, car un pont thermique impacte sur la qualité du logement, sur les dépenses en chauffage, etc.
Conséquence directe d’un pont thermique dans l’environnement intérieur : des sensations de froid ou de chaud en fonction de la saison. Un pont thermique apporte de réels désagréments au quotidien. L’hiver, vous avez la désagréable sensation de froid alors que le chauffage tourne. L’été, c’est l’inverse et les parois donnent l’impression d’être de véritables radiateurs qui continuent de diffuser la chaleur même bien après que le soleil soit couché.
Les sensations de parois froides et de courant d’air ne sont pas les seules conséquences sur le confort de votre maison. Dans bien des cas, associé à une mauvaise ventilation de la maison, les ponts thermiques peuvent être à l’origine de problème d’humidité. Une paroi froide en hiver (par exemple, un plafond) aura tendance à attirer l’humidité dans une pièce sous forme de vapeur. Cette humidité sous forme de vapeur va alors se condenser au contact du froid et se répandre sur les parois. Les conséquences ne se font en général pas attendre : moisissures, champignons qui vont rapidement venir dégrader la qualité de l’air de la pièce, tout comme les murs.
Le confort intérieur dégradé n’est pas la seule conséquence. Des ponts thermiques importants auront des impacts sérieux sur vos finances, car en effet il faudra chauffer ou refroidir de façon beaucoup plus élevée qu’un bâtiment bien isolé. Et comme tout le monde le sait, le prix des énergies pour se chauffer n’est pas près de redescendre, bien au contraire. Il est donc important d’améliorer l’isolation de l’habitat pour réduire sa facture énergétique. L’énergie la moins chère est celle qui n’est pas utilisée ou en tout cas pas gaspillée.
Pour réduire ces déperditions, la solution la plus efficace est l'isolation thermique par l'extérieur (ITE), qui consiste à réaliser un mur manteau autour de l'ossature bois (dispositif utilisé par NATILIA), supprimant la quasi-totalité des ponts thermiques. Ce dispositif est intéressant tout l’année :
– En hiver, lorsque la maison est chauffée en continu, une quantité importante de chaleur est stockée dans les murs. Ainsi, lorsque vous coupez votre chauffage, la température intérieure baisse très lentement.
– En été, lorsque la température extérieure est élevée et que votre maison est soumise à un fort rayonnement solaire, la température intérieure de votre maison augmente très lentement grâce au déphasage liée à l’inertie de votre bâtiment. La chaleur entrant dans votre maison va être absorbée et stockée dans vos murs, limitant l’augmentation de la température intérieure. Vos murs se déchargeront de ce surplus de chaleur pendant la nuit, via la ventilation nocturne par exemple.